Le comité de suivi et d’évaluation des recommandations du traité d’amitié et de coopération Côte d’Ivoire-Burkina est réuni depuis ce mercredi 28 avril matin à Abidjan pour faire le point de la mise en oeuvre des décisions issues du 8e sommet du TAC tenu à Ouagadougou en 2019. Des dizaines d’experts venus de différents départements ministériels et d’institutions des 2 États sont chargés d’évaluer les actions menées depuis 2019 dans des domaines tels que la lutte contre le terrorisme, la lutte contre la traite transfrontalière des enfants, la matérialisation des frontières, mais aussi les réalisations au profit du projet d’autoroute Yamoussokro-Ouagadougou, la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouaga-Kaya avec son prolongement jusqu’à Tambao.
Des sujets « sensibles » sont également sur la table des experts, notamment l’indemnisation des occupants du mont Péko et des autres forêts classées, le travail des enfants dans les plantations de café-cacaco ainsi que l’orpaillage clandestin, des sujets qui impliquent de nombreux Burkinabè en Côte d’Ivoire.
Cependant, un point d’honneur sera mis sur la situation sécuritaire dans la région. Une situation qui « interpelle la vigilance constante de nos pays résolus à mutualiser leurs moyens et leurs efforts pour faire face à cette menace », selon le directeur général ivoirien des coopérations bilatérales Maes Ennio.
Les travaux qui se tiennent en prélude au 9e sommet du TAC prévu en juillet à Yamoussoukro vont durer 2 jours et seront suivis d’une réunion ministérielle vendredi qui va connaître la présence des ministres des affaires étrangères des 2 pays et la signature d’un rapport conjoint à soumettre au sommet des chefs d’Etats.
Le 9e sommet du TAC devait se tenir en 2020 en terre ivoirienne, mais il avait été reporté du fait de la pandémie de Covid 19. Pour la directrice générale de la coopération bilatérale burkinabè Olivia Rouamba, « la décision courageuse de tenir cette 4e réunion de suivi malgré le contexte tumultueux des défis à relever est là preuve d’un engagement à persévérer pour l’atteinte de nos objectifs communs ».
Source: Radio Oméga