Depuis le début de de la saison pluvieuse, circuler à Nouna n’est pas chose aisée. C’est la voie la plus pratiquée de la ville qui pose un sérieux problème aux usagers. Lisez !
Les eaux de pluies ont énormément dégradé la principale route qui sépare Nouna en deux. Il s’agit de la voie qui quitte le rond-point Ouezzin Coulibaly pour relier Nouna à Solenzo. Ces eaux ont créé un petit trou au milieu de la voie et ce trou s’est élargi avec les grandes pluies de ce mois d’août. Le trou en question est situé juste à côté de l’Auberge populaire de Nouna. Le 4 août 2020, nous avions publié les images de ce petit marigot pour que des solutions soient trouvées. Le sujet a fait l’objet de débat qui a d’ailleurs permis à des internautes de faire des suggestions. Si certains ont appelé les autorités à prendre la question en main, d’autres ont proposé que les riverains se mobilisent avec quelques charrettes pour boucher le trou avec de la terre et du gravier. Malheureusement, les idées des uns et des autres n’ont toujours pas été concrétisées.
Ce 22 août, nous avons fait un tour au niveau du petit marigot pour contempler la scène qu’offre sa traversée. Les usagers les plus courageux plongent dans cette mare avec leur engin et c’est grâce à des acrobaties qu’ils arrivent à atteindre le côté opposé. Les autres ont trouvé une autre solution : contourner le trou en passant par les six mètres avant de revenir sur la grande voie. A voir le spectacle, l’on penserait que c’est un nouveau rond-point qui a été érigé sur les lieux. En plus de cela, ce trou rempli d’eau est sans doute un nid de moustiques, et est la cause de paludisme et d’autres maladies liées à l’hygiène.
En dehors de ce petit tronçon sur cette route, Nouna a véritablement besoin de caniveaux, car les eaux de pluies stagnent sur les routes et n’ont nul part où couler. C’est d’ailleurs ce qui est la principale cause de la dégradation des routes.
Il semble pourtant que des caniveaux existent bel et bien à Nouna depuis des années. Mais ces canaux d’écoulement des eaux sont actuellement bouchés par les ordures ménagères. Il suffirait que les autorités mènent une opération de curage de ces caniveaux pour favoriser l’assainissement pluvial de la ville. Les populations aussi pourraient organisé des « Faso bara » comme on appelle ici les travaux d’intérêt comment, pour réhabiliter le petit marigot et aussi curer les caniveaux car elles en sont les principales bénéficiaires.
Issa Mada Dama