Les personnels du Tribunal de grande instance (TGI) et de la Maison d’arrêt et de correction ( MACN ) de Nouna ont participé à la montée des couleurs nationales ce 02 novembre 2021 au Palais de justice. Cette cérémonie a eu lieu dans le cadre de la Semaine nationale de la citoyenneté ( SENAC ).
Du 02 au 05 novembre 2021, plusieurs activités sont au programme pour marquer la 18 édition de la SENAC. << La contribution du citoyen au processus de réconciliation nationale >>, tel est le thème de cette édition qui vise à magnifier les valeurs de la citoyenneté burkinabè. Il s’agit de permettre aux populations de se réapproprier les valeurs de citoyenneté et de paix en vue de la consolidation de la cohésion sociale et le renforcement de l’unité nationale. A cet effet, le 2 novembre a été retenu comme Journée nationale du drapeau et des symboles de l’État par le Ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique. Le TGI de Nouna n’est donc pas resté en marge de cette journée.
Aux coups de 7 heures, magistrats, personnels du TGI et de la MACN étaient déjà au Palais de justice. C’est à 7 heures 30 minutes qu’a eu lieu la montée du drapeau. Les participants ont ainsi entonné l’hymne national avec amour pour réaffirmer leur engagement pour la cause de la patrie.
A l’issue de cette montée du drapeau, le Président du TGI de Nouna, Moussa Bassan est revenu sur le contexte de l’organisation de la SENAC et aussi de la Journée nationale du drapeau et des symboles de l’État. << Depuis 2004, le Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique organise chaque année la SENAC. Cette manifestation a pour objectif de promouvoir une citoyenneté responsable de la population en général et de la jeunesse en particulier >>, a-t-il dit.
Moussa Bassan a saisi l’occasion pour expliquer les armoiries nationales. D’après lui, elles incarnent les valeurs fondamentales de la société burkinabè et reposent sur des symboles tirés de l’histoire et des aspirations du peuple burkinabè.
Le Président a terminé en citant et en donnant le sens de chaque élément constitutif des armoiries nationales. L’on retient ceci :
- Un écu portant au chef, sur une banderole d’argent le nom du pays : Burkina Faso ;
- au cœur, un écusson à deux bandes en fasce frappé de l’emblème national de brochant sur deux lances croisées ;
- deux étalons d’argent redressés supportant de part et d’autre l’écusson ;
- en pointe, un livre ouvert ;
- en dessous, deux tiges de mil à trois paires de feuilles vertes en demi-lune à partir du bas et à équidistance de la verticale passant par les pointes de l’écusson et de la branche supérieure de l’étoile de l’emblème croisées et reliées à leur base par une flamme portant la devise du pays : Unité – Progrès – Justice ;
- La flamme supporte l’ensemble.
Les deux étalons symbolisent la noblesse du peuple burkinabè. Leur position indique l’action et leur disposition, la nécessité et l’importance de l’union qui fait la force du peuple.
L’écusson symbolise la protection de la nation et l’amour de la patrie. Bouclier contre les aléas, rempart contre toutes les agressions, il assure la sécurité de l’État.
Les lances symbolisent la détermination des fils du Burkina Faso à défendre leur patrie. Leur position croisée traduit la vigilance et la bravoure de ce peuple.
Le livre ouvert symbolise la quête du savoir et de l’instruction, facteurs de progrès et de développement.
Les épis de mil symbolisent l’aspiration à l’autosuffisance alimentaire et à l’abondance.
Issa Mada Dama