Ce 17 septembre 2024 marque la rentrée administrative. Enseignantes et enseignants ont repris le chemin des écoles en attendant que les élèves les retrouvent pour le début des activités pédagogues. Satisfait du bilan de l’année scolaire écoulée, le Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle de la Kossi Adama Dao nourrit beaucoup d’espoir pour celle qui vient de commencer. Il nous a accordé une interview où il donne le sens de la rentrée administrative et évoque la réouverture des écoles fermées.
Qu’implique la rentrée administrative ?
La rentrée administrative comme son nom l’indique est une période de préparation de la rentrée pédagogique. Il s’agit pour l’équipe école d’organiser l’accueil des enfants dans un environnement scolaire sain. A cet effet, il faut balayer la cour de l’école avec l’aide des parents d’élèves, réparer les table-bancs défectueux, couper les arbres touffus… Il faut aussi veiller à la préparation et à une bonne planification de l’année scolaire par les enseignants. Pour cela, il faut tenir le premier conseil de rentrée qui permettra d’affecter les enseignants dans les classes, de nommer des responsables à la culture, à la gestion de la cantine, à la gestion financière et matérielle, un adjoint au directeur… Cette rencontre permet également de fixer les effectifs des classes, d’exprimer à la hiérarchie les besoins de l’école, de planifier la répartition des fournitures scolaires et le début effectif des cours.
La rentrée administrative permet de préparer tous les aides pédagogiques à savoir les affichages réglementaires, les guides pédagogiques, les cahiers de préparation, les consommables…
Quel bilan faites-vous de l’année scolaire écoulée ?
L’année 2023 à été éprouvante à tout point de vue dans la kossi. Cependant, je suis satisfait des efforts consentis et des résultats engrangés même si on peut encore les améliorer. Le constat est que les résultats de quelques écoles de la ville nous ont tirés vers le bas malgré les moyens déployés. Pour manifester notre reconnaissance face à la résilience des uns et des autres, nous n’avons pas demander des lettres d’explication aux directeurs des écoles qui ont produit un résultat en deçà de nos attentes. Sinon dans l’ensemble, l’année scolaire passée était satisfaisante avec un pourcentage de 72,45% au CEP pour un taux visé de 75%.
Quels sont les défis de l’année scolaire 2024 – 2025 ?
Pour cette année scolaire je voudrais rassurer tous les acteurs de mon soutien indéfectible pour améliorer le taux de succès dans les classes et au CEP. Nous nous réjouissons des résultats déjà engrangés mais nous devons continuer avec la même dynamique. A cet effet je lance un appel pressant à tous les acteurs pour un engagement réel et soutenu. Les défis de réouverture de certaines écoles fermées nous enjoingnent de nous unir pour agir comme un seul homme en améliorant notre communication interne, notre volonté patriotique et notre solidarité. Les FDS font des efforts colossaux pour la sécurisation du pays et c’est à nous de les accompagner pour assurer la continuité éducative afin que le maximum d’enfants ait accès à une bonne éducation.
Avez-vous un appel à lancer ?
J’invite tous les acteurs (chefs de circonscriptions, encadreurs, directeurs, enseignants titulaires ou suppléants, le personnel au bureau, les partenaires sociaux) à veiller au respect du chronogramme provincial élaboré pour la rentrée administrative. La direction provinciale reste disponible pour trouver des réponses aux difficultés qu’ils viendront à rencontrer. Bonne rentrée administrative à toutes et à tous.
Issa Mada Dama
Timbanews.net