Les 2 et 3 juillet 2021, s’est tenue la première édition du Festival culturel san ( FECUSAN ) à Nouna. L’initiative est de la communauté San de la Kossi portée par Noélie Sama, restauratrice à Nouna. C’était sous le parrainage de Maxime Koné, Ministre de la sécurité, de Daouda Simboro, Directeur général de la Banque agricole du Faso, de Mamadou Traoré, Colonel Major de l’Armée, de Mamadou Drabo, Président du Conseil régional de la Boucle du Mouhoun et le patronage de El Hadj Mamadou Traoré, Chef du Canton de Soin à Nouna.
La promotion de la culture san et de la cohésion sociale constitue l’objectif majeur de l’initiative. << Nous organisons ce festival pour permettre à la communauté San dans sa diversité culturelle, de se connaître et de se faire connaître. Il est surtout question pour nous d’échanger entre nous Samo pour parler le même langage et aussi plaider auprès des communautés soeurs pour le renforcement de la cohésion sociale dans notre chère province >>, a expliqué Patrice Yélémou, Président du comité d’organisation du FECUSAN.
Ainsi, deux jours durant, Nouna a vibré au rythme de la culture san. Des artistes dont Sali Drabo, Boussi Ki Zerbo, Sali la Star et Iadoum Oméga ont entretenu les participants en haleine. Une foire d’exposition des produits culturels san a aussi été organisée à cet effet. La parenté à plaisanterie entre Samo et Mossi n’a surtout pas manquée pendant la cérémonie de clôture qui s’est déroulée le 3 juillet 2021 sur le plateau du CELPAC de Nouna.
<< La culture, c’est ce qui nous reste lorsqu’on a tout perdu. Alors, je félicite la communauté San pour cette valorisation de la culture >>, a dit Mami Traoré, 1er adjoint au Maire de Nouna.
Le Directeur général de la Banque agricole du Faso, Daouda Simboro a également salué l’initiative qui selon lui, est un tremplin pour la cohésion communautaire. Il a ainsi encouragé les organisateurs à travailler à pérenniser l’initiative.
Pour le Président du Conseil régional de la Boucle du Mouhoun, Mamadou Drabo, l’importance du festival réside dans le fait qu’il permet aux frères et sœurs Samo de se réunir et de se rappeler d’où ils viennent. << Notre pays a nécessairement besoin de ces genres d’initiatives qui permettent aux populations de se parler afin de préserver la cohésion sociale et être résilientes face aux adversités que nous subissons >>, a-t-il ajouté.
<< Depuis le temps colonial, Marka, Bwaba, Peulh, Samo, Mossi… vivent en parfaite harmonie à Nouna. Ce festival est une belle occasion de renforcer cette cohésion >>, a dit le Porte-parole du Chef du Canton avant de faire des bénédictions pour la prospérité de la zone.
Issa Mada Dama