Ils sont au total trois enfants dont un écolier, un berger et un boucher et dont l’âge est compris entre dix (10) et quatorze (14) ans tous résidents à Daouirba dans la commune de Tougouri qui s’adonnaient à des actes d’intimidations à caractères terroriste. Après avoir acquis une carte SIM téléphonique avec la Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) d’un de leur grand frère âgé de vingt et cinq (25) ans, ils prenaient du plaisir à menacer téléphoniquement une enseignante de quitter le village sans délai au risque de subir la colère des soient disant terroristes qu’ils prétendent être.
Ainsi donc, ce groupe d’enfants qui s’adonnaient à des actes d’intimidation à caractère terroriste, d’enseignants dans leurs circonscriptions éducatives a réussi à semer la psychose et la panique totale dans le village de Daouirba et environnants les 19 et 20 mai 2021.
Pour eux, ils estiment être des enfants de terroristes majeurs et que leurs parents leur auraient cédé quelques armes pour s’occuper des « petits villages ». Pour ce faire ils comptaient attaquer le village de Daouirba et invitait l’enseignante à informer la population dudit village à quitter la localité avant 72h.
A la suite des investigations, le Commissariat de Police de District de Tougouri en collaboration avec le service régional de la police judiciaire du centre-nord (SRPJ-CN) a pu mettre la main sur ces enfants et leur grand frère dont la CNIB a servi à l’achat de la carte SIM.
Malheureusement, des individus de ce genre existent toujours dans la nature et leurs actes cré une psychose généralisée aux seins des populations.
C’est pourquoi, la Police Nationale voudrait par cette occasion :
- Rassurer la population de la localité et les inviter à vaquer sereinement à leurs occupations.
- Inviter la population à éviter à tout coup la panique car au-delà de l’œuvre des terroristes, il y’a également des individus mal intentionnés qui s’adonnent à ces genres de pratiques qui concourent malheureusement à l’atteinte des objectifs du terrorisme.
- Inviter à dénoncer tout comportement suspect au FDS
- Inviter les parents à s’investir dans l’éducation et le suivi de leurs enfants afin que ces derniers ne s’adonnent pas à des actes au conséquences dangereuses.
- Inviter la population à vaincre la peur de la dénonciation et là collaborer franchement avec les forces de défense et de sécurité.
Ensemble, produisons notre sécurité !
Source: La Police nationale du Burkina Faso