En prélude à la tenue des Assises nationales sur l’éducation, le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro a entamé des consultations aauprès des anciens ministres en charge de l’éducation de notre pays, ce jeudi 22 avril 2021 à Ouagadougou. Le ministre Ouaro entend bénéficier de l’expérience des anciens pilotes du département qui ont sans nul doute des « leçons » à donner à leur successeur. Au présidium, il avait à ses côtés, Mélégué Maurice Traoré et Marie Odile Bonkoungou.
Dans l’optique de sceller un pacte national pour une éducation de qualité, inclusive et porteur de développement, le conseil des ministres a autorisé la tenue des Assises nationales sur l’éducation. Et pour ce faire, une démarche participative et inclusive a été enclenchée par les autorités éducatives pour permettre à chaque composante de la société de porter son avis dans l’optique de l’amélioration de notre système éducatif. Ainsi, après avoir rencontré les leaders religieux et coutumiers de premier plan de notre pays, le Ministre Ouaro a tenu à rencontrer les anciens ministres, « ceux qui détiennent la mémoire du système éducatif ». Selon le Pr Ouaro, il s’agira « de questionner le système éducatif, de fédérer les intelligences et mutualiser les expériences afin de porter ensemble un projet ambitieux et pertinent qui prend en compte les urgences du présent et les exigences du future ».
Ce cadre de rencontre a connu effectivement la présence des anciens ministres de l’Action sociale qui prenait en compte un pan de l’éducation (préscolaire), les ministres des enseignements secondaires et ceux de l’ancien « MEBA ». Et Mélégué Maurice Traoré qui a dirigé l’enseignement secondaire, a avoué être « heureux d’avoir été convié à une telle rencontre. Et d’ajouter : « Nous allons faire des suggestions et apporter des correctifs, car l’éducation est le cœur du pays ».
Le ministre Ouaro a précisé que ces consultations ne remettent pas en cause les engagements du gouvernement et du pays envers les partenaires sociaux, ni avec des pays où le Burkina a eu des accords en matière d’éducation.
Les ainés ont donc été appelés à jeter un regard diagnostic sur des thématiques entre autres comme la gratuité de l’éducation, l’enseignement technique et professionnel, la relecture des curricula, les reformes en cours du système éducatif, la recrudescence de la violence dans les établissements, l’éducation sexuelle des élèves. Et sur ce dernier point, le ministre Ouaro a été on ne peut plus catégorique: « certains partenaires grâce à leur appui, militent pour une éducation sexuelle complète de nos enfants et qui est opposée à nos valeurs morales et culturelles et à laquelle nous sommes contre ».
DCPM/MENAPLN.