jeudi 26 décembre, 2024 | 13:38

Littérature : À la rencontre de l’auteur du livre « Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ : l’espoir retrouvé ou la renaissance d’un peuple déboussolé »

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Abdoul Moumouni Ouédraogo, se nomme-t-il. Dans un entretien le 30 octobre 2024, l’écrivain burkinabè nous parle de sa carrière littéraire et des ses attentes. <>, affirme-t-il. Il nous parle également de ses défis et livre un message à la jeunesse burkinabè.

Présentez vous
Originaire du Passoré et natif de Dédougou, je suis OUÉDRAOGO Abdoul Moumouni, écrivain romancier, novelliste, poète, conteur, dramaturge, éssayiste, acteur de théâtre, metteur en scène, formateur en techniques d’écriture et auteur de sept livres notamment de deux recueils de poèmes ( La Calebasse envoûtante et Les Caresses du Soleil), d’un roman ( Obscure-Clarté d’une vie), d’un recueil de nouvelles ( Les Larmes de la montagne), d’un recueil de contes ( La Poule et le Varan et autres contes), de deux essais biographiques ( Le Prophète Roch Armel BAKYONO : le martyr de la Spiritualité CECRABIENNE ou le sauveur d’Alkebulan, et le Capitaine Ibrahim TRAORÉ : l’espoir retrouvé ou la renaissance d’un peuple déboussolé). J’ai également un roman, une pièce théâtrale et un essai biographique qui sont en cours d’édition. Je suis diplômé en Lettres Modernes option Sémiotique. Je suis également éditeur.

Comment est née votre passion pour l’écriture ?
Ma passion pour l’écriture a commencé à être embryonnaire par le biais des poèmes qu’écrivait mon grand frère et que je prenais du plaisir à déguster. Par la suite, j’ai commencé à sillonner les bibliothèques de la ville de Dédougou en passant par Tougan et Koudougou car ambitionnant de devenir un écrivain, l’un des meilleurs.

Pourquoi écrire un essai sur le Président Ibrahim TRAORÉ ?
J’ai écrit un essai sur le Président Ibrahim TRAORÉ ainsi que sur les FDS et VDP intitulé  » Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ : l’espoir retrouvé ou la renaissance d’un peuple déboussolé » qui a été publié en mai 2023 pour une prise de conscience de la jeunesse africaine et de celle burkinabè sur le fait de lutter contre l’impérialisme et surtout de promouvoir le développement endogène, de lutter pour le réveil africain tant prôné par le Capitaine Thomas SANKARA, le père de la Révolution burkinabè. J’ai écrit cet essai afin de galvaniser les Forces de Défense et sécurité ainsi que les Volontaires pour la Défense de la Patrie qui sont sur le terrain des opérations jours et nuits pour la reconquête de notre cher pays.

Quelles sont vos attentes vis-à-vis de vos lecteurs ?

J’attends de nos lecteurs qu’ils continuent de me soutenir comme ils le font depuis toutes ces années, de me rappeler à l’ordre si toutefois je déraille. Ce sont eux qui font de moi, l’écrivain prolifique que je suis aujourd’hui. Je les remercie pour cela.

Vous avez fait une dédicace le 26 octobre dernier, pouvez-vous en parler?
Effectivement, la dédicace de mon essai intitulé  » Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ : l’espoir retrouvé ou la renaissance d’un peuple déboussolé » a eu lieu le 26 Octobre 2024 à Ouagadougou, à la Librairie Mercury sise à la ZAD. Il faut noter qu’il y a plusieurs mois que mon équipe et moi avions préparé cette dédicace qui etait placée sous le haut patronage du Ministre d’État, Porte parole du Gouvernement,Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Monsieur Rimtalba Jean Emmanuel OUÉDRAOGO et sous le parrainage de l’honorable Éric Issaka TAPSOBA, député à l’Assemblée législative. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour que cet événement littéraire soit une réussite. Je remercie tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réussite de la dédicace.

Quel est votre plus grand défi dans votre carrière littéraire ?
Mon plus grand défi dans ma carrière littéraire est de ne point décevoir mes lectrices et lecteurs, le monde littéraire et d’être à la hauteur des attentes de ma chère patrie vis-à-vis de ma modeste personne.

Est-ce que l’écriture nourrit de nos jours son homme ?
Je répondrai par l’affirmative. L’écriture nourrit pleinement son homme de nos jours. Et cela est bien perceptible sur le terrain.

Avez-vous de bons rapports avec les autres écrivains ?
J’ai de très bons rapports avec les autres écrivains que je côtoie quotidiennement à telle enseigne que nous sommes devenus une famille, ce qui fait que je suis énormément sollicité dans les activités littéraires et vice versa.

Quel est votre message à l’endroit de la jeunesse ?
À l’endroit de la jeunesse dont je fais partie, je paraphraserai le Père de la Révolution burkinabè Thomas SANKARA en disant que seule la lutte libère. Seule une lutte acharnée permettra de sortir du bourbier dans lequel l’on se trouve. La jeunesse burkinabè et celle africaine doivent se battre comme un forcené pour un lendemain meilleur.

Votre mot de la fin
Je ne pourrai terminer sans remercier mes géniteurs qui se sont sacrifiés à tous les niveaux pour moi, qui m’ont donné une éducation digne d’éloges. Je leur dis tout simplement merci. Je témoigne ma reconnaissance au peuple burkinabè, à nos dirigeants actuels qui se battent jours et nuits pour la reconquête du territoire national. Ma gratitude va à l’endroit du monde littéraire et de la presse qui me soutiennent énormément. Grandement merci. Que la paix revienne dans les cœurs pour un Burkina Faso meilleur !

Silvère Hema / Dédougou
Pour Timbanews.net

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