mercredi 11 décembre, 2024 | 21:00

Les Délires de Mada : Entretien avec plus fou que moi !

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La conviction a, au moins, le mérite de nous maintenir dans la bataille.

Je pensais que j’étais le seul garçon perdu jusqu’à ce jour là. J’étais fatigué, très fatigué. Il m’a dit qu’il doit obligatoirement partager son point de vue avec moi. J’étais obligé de l’écouter au regard de son insistance. Djaaaa c’est un fou qui a des idées très très tordues.

<<J’ai deux solutions pour mettre fin au terrorisme au Burkina dans un délai de 4 mois.
La première, c’est de suspendre les primes d’opérations sur les champs de bataille qui sont servies à nos vaillants combattants. Cela ne doit pas être une imposition. On va leur expliquer que la totalité des montants leur seront versés dans un an. Je dis ça pour taire la polémique selon laquelle certaines personnes voient en l’insécurité une opportunité de se faire de l’argent et par conséquent, ne souhaitent pas une issue rapide. Je n’accuse personne mais les temps de crise sont les temps de grands business dit-on. Bref, FDS et VDP ont leurs prises en charge normales mais ce sont les frais de mission qui seront stockés pour être remis plus tard.

La deuxième solution, c’est d’arrêter l’aide humanitaire destinée aux déplacés et hôtes. Cela va susciter une prise de conscience pour que les populations s’impliquent dans la lutte afin de pouvoir mener leurs activités. La question des complicités sera en même temps résolue. Déjà, je salue le fait que la Transition a suspendu les cash (dons en espèces sonnantes). En fait, certains se plaisent tellement dans le système d’assistance au point qu’ils ne souhaitent pas du tout la fin de la crise.

Si ces idées sont prises en compte, bien sûr avec les autres stratégies en place, nous aurons la paix dans maximum 4 mois. C’est ce que j’avais de très urgent à te dire>>.

Après avoir ecouté ce fou, je me suis immédiatement dit que voilà quelqu’un qu’on doit envoyer au front pour qu’ils comprennent que nos combattants font des sacrifices jour et nuit et que par conséquent, ils méritent des conditions acceptables. Pour l’assistance humanitaire, je lui ai dit que… Oh! Il est parti sans m’écouter. Djaaa derrière village, il y a village ! C’est vrai que moi je suis un garçon perdu, mais lui là, c’est un gars introuvable. Au moins, moi je n’ai besoin que d’un me pour l’ajouter à mon Mada.

Issa Mada Dama
Timbanews.net

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